Je suis convaincu que pour sortir de l’enfer des régimes et de la frustration, il faut aussi bien connaître et éviter les principales erreurs nutritionnelles qui en plus, sont souvent recommandées à tort, mais aussi être capable d’analyser ses propres émotions afin d’apprendre à y faire face sans avoir besoin de nourriture.

Mais revenons au sujet du jour, je veux vous parler de cette erreur communément commise et qui peut être très dangereuse pour votre santé.

Depuis près de soixante ans, l’idée s’est installée chez les médecins et dans la population que, pour prévenir l’infarctus et les maladies cardiaques, il faut avoir un cholestérol bas.

Le Dr Michel de Lorgeril (CNRS, Grenoble) est le premier à avoir pointé le caractère absurde de cette course à l’armement anti-cholestérol dans deux livres retentissants, dont le best-seller Cholestérol, mensonges et propagande.

Longtemps raillé, il voit les études les unes après les autres lui donner raison. 

Il faut dire qu’il y avait dès l’origine de quoi s’interroger sur la prétendue responsabilité du pauvre cholestérol. 

Prenez la mort subite de l’adulte par arrêt cardiaque.

Dans près de la moitié des cas, le cholestérol des victimes est plus bas que celui de la population générale.

Vous me direz mais pourquoi avoir pointé du doigt le cholestérol ?

J’ai toujours été « surpris » que toutes les études concernant le cholestérol coïncidaient avec la mise sur le marché des médicaments anti-cholestérol avec les statines en chef de file…

Bref, évitons la polémique, je le dis et le répète : l’ennemi n’est pas le cholestérol.

En revanche, de récentes études mettent en cause la charge glycémique des aliments comme facteur favorisant les problèmes cardiaques et risque d’AVC.

Ce qui confirme une fois de plus que l’ennemi n’est pas le gras mais bien le sucre 🙂

Qu’est ce que la charge glycémique ?

Alors que l’Index Glycémique (IG) d’un aliment nous dit si le glucose qu’il renferme passe rapidement ou pas dans le sang, la charge glycémique (CG) tient compte de la quantité de ces glucides.

La CG est obtenue en multipliant l’IG par la quantité de glucides de la portion consommée et en divisant par 100.

Par exemple, si vous mangez une assiette de 150 g de purée de pommes de terre dont l’IG est de 90 (élevé) et la teneur en glucides de 23 g, votre charge glycémique est de 90 x 23 / 100 soit 20,7.

Comment interpréter ce chiffre ? 

On considère qu’une portion a une charge glycémique basse si elle ne dépasse pas 10, modérée si elle va de 11 à 19, élevée si elle est supérieure ou égale à 20.

Dans le cas de l’assiette pleine de purée, c’est de toute évidence une mauvaise pioche.

Mais on voit aussi qu’une demi-assiette aurait une CG de 10 seulement.

D’autre part, le fait d’associer à votre assiette de purée des légumes riches en fibres (2 fois plus en volume) aurait pour conséquence de diminuer l’IG de votre assiette de purée et par conséquent sa CG.

La charge glycémique est donc directement liée à la quantité de glucides ingérée, et en diminuant les portions on peut manger de temps en temps, pour le plaisir, des aliments dont l’IG est élevé et l’intérêt nutritionnel médiocre ou quasi nul comme la purée ou la baguette.

C’est important d’avoir accès à ces connaissances car cela va vous permettre de ne pas être au régime et pour autant de perdre du poids durablement.

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